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Bien-aimés de l’Eternel,

Le mot « baptême » est d’origine grecque et signifie « plonger dans un liquide ». Le baptême est présenté dans la bible comme étant un moyen de passage de l’impureté à la sainteté, de la captivité à la liberté, grâce à une immersion dans de l’eau. Selon la recommandation du Seigneur Jésus Christ dans Matthieu 28 : 19, nous devons nous baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Le baptême, présenté dans le nouveau testament, a été préfiguré dans l’ancien testament par le déluge au temps de Noé, et la traversée de la mer rouge par le peuple d’Israël.

-> Le déluge

1 Pierre 3: 20-21 nous dit « … Qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d’âmes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau. Et l’image correspondante, le baptême (lequel n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu) nous sauve maintenant par la résurrection de Jésus-Christ. »

A l’époque de Noé (Genèse 7 :1-24), les hommes étaient prisonniers du pécher; ils étaient tous pervertis, sauf Noé, ses enfants et ses belles-filles.

Dieu voulait :

– laisser une génération pure sur la terre,

– éliminer tous ceux qui étaient pervertis, au moyen du déluge, qui avait un rôle de purification

– et établir un nouveau départ sur une terre complètement renouvelée.

Ainsi fut inondée la terre pendant 40 jours et 40 nuits.

-> La traversée de la mer rouge

Le deuxième événement qui préfigurait le baptême biblique était celui de la traversée de la mer rouge par le peuple d’Israël dans Exode 14: 21-30. Le peuple d’Israël était captif du peuple égyptien, soumis à sa domination pendant 400 ans. Privé de liberté, il implora l’assistance du Dieu d’Israël qui envoya Moïse (dont le nom signifie « tiré des eaux ») pour le délivrer de cette captivité. Cette délivrance s’accomplit par la traversée de la mer rouge qui permit à Israël d’accéder à sa liberté dans le désert. Il devait y passer 40 jours, mais y passa 40 ans à cause de sa désobéissance et de son manque de foi. C’est ce que nous indique le livre des Nombres 14: 32-34 « Vos cadavres, à vous, tomberont dans le désert, et vos enfants seront nomades pendant 40 ans dans le désert. Ils supporteront les conséquences de vos infidélités jusqu’à ce que tous vos cadavres soient tombés dans le désert. Vous avez mis 40 jours à explorer le pays, vous supporterez donc les conséquences de vos fautes pendant 40 ans, une année pour chaque jour. »

Heureusement que le Dieu miséricordieux d’Abraham et de Jacob a ensuite envoyé son fils unique comme solution ultime à notre nature charnelle, afin de permettre à quiconque qui le désire, de devenir « enfant de Dieu » par le baptême, signe d’un nouveau départ dans la vie chrétienne (Jean 1 : 12 -13:  » Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, 13 non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. »)

Par le baptême, nous recevons Christ, qui est la lumière, mais nous recevons aussi le Saint Esprit qui est l’huile qui attise cette lumière. Cette étape nous aide à marcher selon la volonté de Dieu. Nous ne marchons plus selon les désirs de la chair, mais de l’Esprit de Dieu.

C’est ainsi que l’apôtre Paul dira : « Si je vis, ce n’est plus moi qui vit, mais c’est le Christ en moi qui vit. » (Galates 2 :20). La vie chrétienne est différente de celle que j’ai vécue dans mon ancienne nature. Les habitudes du vieil homme sont désormais passées, c’est une nouvelle vie, celle de Dieu que je vis en plénitude. Je la vis dans mon quotidien et je la partage autour de moi. Le baptême a fait de moi un fils et une fille de Dieu, il m’a permis d’entrer dans la famille chrétienne et d’être une habitation du Saint Esprit.

Le premier homme à accorder le baptême à ses frères dans la bible fut Jean, dernier et véritable annonciateur du Christ.

Le baptême de Jean était un baptême de repentance, une renonciation à nos pêchers pour nous préparer à l’arrivée du Messie; Jean dit dans Matthieu 3.2 « Moi, je vous baptise avec de l’eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit saint et le feu ».

Jean préparait le peuple à recevoir le fils de Dieu, celui par qui il sera sauvé.

Bien que remplacé par celui de Christ, le baptême de Jean était indispensable; la preuve en est que Jésus, Fils de Dieu, s’est fait baptiser par ce dernier avant d’entrer au désert, puis de commencer son ministère. Chaque étape dans la vie d’un chrétien est nécessaire, et doit être respectée. Voilà le sens du baptême de Jean imposé à Jésus. Il ne faut jamais brûler les étapes dans notre parcours spirituel, et toujours respecter le ministère des personnes que Dieu met sur notre chemin pour notre croissance spirituelle.

->Le baptême Chrétien

Jésus Christ, dont l’arrivée était annoncée depuis Esaïe, est venu instaurer le véritable baptême chrétien, qui fait de nous des hommes spirituels, des fils et des filles de Dieu. C’est un baptême qui se manifeste par une consécration au Saint Esprit qui vient s’établir en nous avec la toute-puissance de Dieu. Ce Dieu grand et fort fait désormais corps avec nous ; il vient habiter en nous, qui sommes devenus son temple, lieu de sa demeure. Comme il l’avait dit dans la bouche de ses prophètes « Je n’habiterai pas dans une demeure faite de mains d’hommes dit l’Eternel Dieu mais je viendrai habiter parmi vous ». Par le baptême de Christ, nous recevons la plénitude de la présence de Dieu en nous.

-> Le désert pour un chrétien

Devenir une nouvelle créature implique une transformation et une rupture complète avec l’ancienne créature que nous étions pour se revêtir d’un manteau spirituel nouveau. Loin de marcher selon les désirs de la chair, nous nous engageons à devenir spirituels, c’est à dire à marcher selon l’Esprit de Dieu qui habite en nous. Cette transformation nécessite un passage par le désert, où Dieu nous forme, nous forge, nous façonne comme de l’argile, au moyen d’expériences personnelles ou d’enseignements divers. Dans ce désert, nous apprenons à connaitre notre Dieu et ses lois.

Le désert est difficile, il semble aride, mais en fait, il est incroyablement riche si nous l’acceptons comme tel. Il peut se caractériser par une chute matérielle ou sociale, ou une coupure avec le monde (tout le monde vous tourne le dos, etc…), mais ceci est voulu exprès par le Père, afin que nous apprenions à ne nous tourner que vers lui, à ne faire confiance qu’à lui, dont la fidélité est éternelle. le désert a pour but de nous « faire du bien » (cf Deutéronome 8 : 15-16 « qui t’a fait marcher dans ce grand et affreux désert, où il y a des serpents brûlants et des scorpions, dans des lieux arides et sans eau, et qui a fait jaillir pour toi de l’eau du rocher le plus dur, qui t’a fait manger dans le désert la manne inconnue à tes pères, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour te faire ensuite du bien. »

La traversée du désert n’est facile pour personne, et la volonté du Père Eternel est que nous en sortions fortifiés et grandis, armés pour affronter avec sérénité la vie chrétienne, remplie de combats et d’attaques de toutes parts.

Alors ne râlez plus lorsqu’une situation difficile vous arrive, bénissez plutôt l’Eternel en tout temps, sinon vous risquez de passer à côté de votre bénédiction comme l’ont fait les pères d’Israël après leur sortie d’Egypte.

N’oublions pas que le Fils de Dieu nous a laissé tout ce dont nous avons besoin pour notre salut: Jean 19: 34 : »…un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. » A la croix tout a été accompli et désormais par le baptême d’eau et le sang de Jésus nous sommes réconciliés avec Dieu. Le voile du temple est déchiré, nous avons désormais accès au lieu trois fois saint. Quelle victoire! Tout ce que nous avons à faire, c’est accepter de s’abandonner à lui avec confiance et assurance, car la victoire est assurée.

Nous conclurons cet enseignement sur le baptême avec ce passage de Matthieu 7 : 21-23 qui nous dit : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ».

Faire la volonté du Père, c’est d’abord accepter de devenir la nouvelle créature, avec toutes les contraintes que cela implique, car c’est pour cela qu’il a envoyé son fils en sacrifice. Alors, engageons-nous dans le baptême, devant le Père, devant le Fils et devant le Saint Esprit, pour que le sacrifice du Christ ne soit pas vain ! Laissons-nous ensuite briser par le père en acceptant notre désert qui fortifiera la nouvelle créature que nous sommes devenue ! Et pour ceux qui sont déjà baptisés, entretenez la présence de l’Esprit Saint en vous, en refusant de pratiquer le pécher, de vous livrer aux convoitises de la chair, et partagez autant que possible la Bonne Nouvelle que vous avez reçue gratuitement.

Soyez bénis par cet enseignement au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit!

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Servante Sylvie

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