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Bien-aimé de l’Eternel,

Le monde définit l’humilité comme un Sentiment, un état d’esprit de quelqu’un qui a conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses, et est porté à rabaisser ses propres mérites.

Cependant, la Bible la définit à travers le verset qui suit : Genèse 2, 7 « Le SEIGNEUR Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. » Ce verset est révélateur dans le sens où il définit de manière voilée le sens de l’humilité et la raison pour laquelle l’homme devrait demeurer humble, tout en pointant du doigt son origine. Elle devrait être perçue comme un miroir par lequel l’homme médite sur ce qu’il est : « Poussière, tu retourneras en poussière » ; cette image est forte et me rapproche du créateur dans le sens où je lui suis redevable de la vie qu’il m’a donnée. Par ce verset, nous devons comprendre qu’en réalité, notre vie est fragile, parce que née de la poussière et que Dieu seul détient les clés de notre existence. Tout ce qui est en nous vient de lui. Quel que soit notre force, notre taille, notre pouvoir, notre influence, nous ne serons rien sans le dernier mot venant de Dieu. Nous ne sommes rien sans Dieu et c’est à lui que reviennent la révérence, l’honneur et la gloire pour toujours. Nous ne devons pas nous glorifier de ce que nous sommes mais plutôt de ce que Dieu a fait pour nous. Plus Dieu sera présent dans nos vies, plus nous serons humbles, c’est-à-dire plus nous aurons de la considération et du respect à l’égard de notre prochain.

De la poussière d’où je suis tiré, il me façonne et fait de moi un être existant. La poussière voilà ce je suis. Cependant nous sommes loin d’ignorer que ce sentiment d’humilité est côtoyé sans cesse par d’autres sentiments que sont l’orgueil, l’humiliation etc. …

Mais parlons d’abord de l’humilité selon Dieu : quel sens Dieu donne-t-il à l’humilité dans l’accomplissement de sa volonté ?

L’humilité, source de plusieurs qualités spirituelles :

L’humilité nous prédispose à la repentance, à la douceur, au désir de Justice, de vérité, d’amour etc… C’est une voie ou du moins une attitude indispensable à tenir pour plaire à Dieu. Cet état d’esprit attire la présence de Dieu, qui se plait à venir à la rencontre d’un cœur reconnaissant, du moins plein d’humilité.

La repentance

Un cœur brisé au-dedans de lui, se prépare à rencontrer Dieu. Il s’agit d’un cœur au préalable enflé d’orgueil, représenté par d’énormes montagnes, des vallées non ramollies et indescriptibles. Un jour ce cœur crie à Dieu et affiche son impuissance et son incapacité face aux difficultés et aux épreuves de la vie. Cette souffrance tellement énorme fait chavirer le rythme de la vie dans le chaos. Plus d’issue, plus personne au tour de soi et l’on est conscient que seul Dieu peut changer notre condition. Ce cœur enflé d’orgueil nous ronge la vie et nous rend méconnaissable et lourd. Une prise de conscience et un renoncement sincère à notre égarement survient après avoir crié à Dieu. La conséquence est certaine : l’effondrement des montages implantées dans ce cœur mais également le ramollissement des vallées tapissées en nous et ne cessant de détruire nos vies. C’est cela la repentance, en un mot la démolition de notre moi qui régnait en maître absolu en nous. Voyons bien ce que Jésus dit à ce sujet à travers cette parabole tirée de la Bible.

Luc 18:9-17 : « 9 Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres: 10 Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain. 11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; 12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. 13 Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. 14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. 15 On lui amena aussi les petits enfants, afin qu’il les touchât. Mais les disciples, voyant cela, reprenaient ceux qui les amenaient. 16 Et Jésus les appela, et dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. 17 Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. Nous pouvons tirer de cette lecture que seul le publicain a reçu la consolation et la paix à la sortie du temple. Quelle merveille quand on reconnait ses limites, ses fautes et se sentir indigne devant celui qu’on a offensé. Plus encore quand celui –ci est touché par notre démarche et notre attitude marquées par le brisement. Ce pécheur qui n’ose même pas lever les yeux vers Dieu pour la simple raison qu’il se sent tellement coupable : Voici l’humilité que Dieu agréé ».

La douceur

Un cœur humble et repenti reçoit la paix de Dieu. Cette paix attire à elle la douceur, la soif de vérité, de justice, d’Amour et de Dieu lui-même. L’humilité est une réelle clé qui donne accès à la source du vrai bonheur : Jésus christ

L’humilité selon Dieu pour le ministère

Dans toute l’histoire des grands personnages de la Bible, nous remarquons que l’humilité a été un facteur déterminant pour être utilisé par Dieu. Nous comprenons par-là que c’est un état d’esprit qui attire la présence de Dieu et nous prépare à sa rencontre. C’est ce sentiment qui nous qualifie devant sa présence. Vide de cette nature, notre élévation tardera. C’est donc un état indispensable pour marcher avec Dieu.

Mais comment Dieu façonne-t-il l’homme jusqu’à le rendre humble? Cela est tout simple.

Jérémie 18 : « L’Eternel parla à Jérémie en ces termes: 2 -Va, rends-toi chez le potier et là, je te ferai entendre ma parole. 3 Je me rendis donc chez le potier, qui était en train de travailler sur son tour.

4 Mais le récipient qu’il façonnait avec l’argile ne fut pas réussi. Alors le potier en refit un autre, comme il le jugea bon. 5 Là-dessus, l’Eternel me parla en ces termes: 6 -O peuple d’Israël, ne puis-je pas agir à votre égard comme a fait ce potier? demande l’Eternel. Vous êtes entre mes mains, comme l’argile entre les mains du potier, communauté d’Israël! »

Le brisement est le moyen par lequel Dieu nous construit pour faire de nous ses serviteurs et ses servantes.

Dieu ne nous utilise pas tel que nous sommes mais seulement après un réel brisement de notre moi. Le moi qui régnait en maître dans nos cœurs doit être renversé, démoli, détruit jusqu’ à ce que le seigneur prenne l’initiative de nous bâtir à son image selon la mission pour laquelle il nous a appelé. Cela prend énormément de temps. Ce temps de construction que nous appelons souvent désert est lié non seulement à notre niveau de maturité mais également à la mission pour laquelle Dieu veut nous utiliser. Voyons un peu l’histoire de Moise dans Exode 2,11-21 où ce dernier selon le plan de Dieu était destiné à être utilisé par Dieu pour la libération du peuple d’Israël. Nous verrons tout au longtemps de l’histoire que Dieu ne l’utilisera pas de manière spontanée. En lui, il y avait des montagnes de colères et d’autres caractères loin de la nature de Dieu. Il fallait pour Dieu démolir cette nature avant de l’utiliser comme prophète de l’Eternel. Ainsi prit Moïse à 40 ans la fuite hors d’Egypte après avoir assassiné l’Egyptien.

C’est durant son exil que Dieu va le façonner à la mesure de la mission pour laquelle il l’a choisi comme prophète, pour la libération et la délivrance du peuple d’Israël soumis à la domination de pharaon.

A la question de savoir combien de temps cela prendra-t-il pour être qualifié ou agréé par Dieu, la réponse est simple : seul lui le sait parce qu’il connait notre cœur.

C’est 40 ans plus tard que Dieu va utiliser Moise. Pour lui, Moise est désormais capable de conduire son peuple jusqu’à Canaan. Il manifeste désormais les caractères de berger capable de conduire dignement son peuple. Humainement parlant cela a pris énormément de temps. Heureusement que le temps n’est pas un facteur de sélection pour Dieu mais plus tôt notre niveau d’obéissance et d’abandon total à sa volonté. Cela prend du temps parce que nous lui résistons. Une fois rendu apte par Dieu, Moise va connaitre une réelle consécration. Dieu va se présenter à lui dans le buisson ardent et lui donner les recommandations pour la libération de son peuple soumis en esclavage en Egypte.

Nous pouvons également le constater que le peuple d’Israël, pour posséder Canaan devait être façonné, bâti au cœur du désert, va passer 40 ans au lieu de 40 jours, tout cela à cause de la dureté de son cœur. Tant que Dieu ne nous a pas façonnés selon lui, il est impossible d’entrer pleinement en possession de la promesse. Il faut que nous laissions Dieu nous façonner à sa mesure. Ce n’est pas une question de vitesse ou de force pour rentrer dans le plan de Dieu, c’est une question d’obéissance. Plus nous nous disposons, plus rapide sera notre rencontre avec Dieu et puissamment nous serons utilisés. L’obéissance, la patience nous prédisposent à l’humilité. Tant que nous ne serons pas humbles et ne laisserons pas Dieu faire les choses telles qu’il le veut, les choses tarderont et nous serons de moins en moins efficaces. Laissons Dieu nous façonner à sa mesure. C’est dur mais c’est la seule issue. Il faut passer par là.

Les sentiments côtoyant l’humilité

L’humilité offre les clés du miracle et du bonheur. Cet état nous prépare à recevoir Dieu et toutes les richesses liées à sa présence : L’Amour, la Joie, la Paix, la Bonté, la Tendresse …etc. Cependant posons-nous la question de savoir si au-delà du sentiment d’humilité, il en existe d’autres ayant des vocations contraires à l’humilité. Effectivement le sentiment d’humilité perçu comme un état d’esprit, est souvent côtoyé par les sentiments d’orgueil et d’humiliation. Je tiens à rappeler ceci : Être humble n’est pas signe de lâcheté, de manque de vérité ou de sincérité, mais au contraire c’est un signe de bon sens. Une personne humble dit la vérité dans la clarté et l’honnêteté selon les circonstances qui s’imposent. C’est une personne de valeur, une référence incontournable. Faisons donc consciencieusement attention à nous et veillons sur notre cœur par le jeûne, la prière et la méditation de la parole, pour ne pas céder à ces sentiments nuisibles tels que l’orgueil, de l’humiliation et de la soumission.

–L’orgueil

Ezéchiel 28 : 17 « A cause de ta beauté. Les dons de Dieu, dès que nous nous en servons pour nous glorifier nous-mêmes, deviennent l’instrument d’une chute proportionnée à leur grandeur. Tu as perverti ta sagesse. Elle n’a plus été que le moyen de satisfaire son orgueil et s’est faussée par cette direction égoïste. Précipité par terre : banni du trône et de la divine montagne (versets 2 et 16), sur lesquels Dieu l’avait placé. »

Après avoir reçu de Dieu les dons, les richesses, le pouvoir, Satan s’est voulu l’égal de Dieu. Dieu l’a tout simplement effacé de sa face sans pour autant lui retirer ses dons. La Bible dit en effet de Dieu qu’il ne se repend pas de ses bénédictions; Satan a donc gardé ses dons, mais a perdu son intimité d’avec Dieu. Satan rentre ainsi dans un élan de rébellion pour devenir ennemi de Dieu. S’opposant à tout ce qui appartient à Dieu, il reste cependant soumis à l’autorité et au pouvoir de Dieu tel que cela était au commencement.

Ce sentiment qui a envahi satan, c’est l’orgueil. Il nous tue à petit feu et nous éloigne de la présence de Dieu. Souvent les dons spirituels ou notre position dans l’assemblée, en l’occurrence celle de Pasteur, de prophète, de Docteur, etc. …, nous gonfle la poitrine au point de nous croire indispensable et incontournable dans l’œuvre de Dieu. Nous considérons les autres frères et sœurs comme des personnes de second rang. Nous nous mettons sur un piédestal comme n’étant plus un frère ou une sœur mais Dieu. Nous prenons progressivement la place de Dieu. Comprenons bien mes frères et sœurs, qu’agir de cette manière, c’est manifester le comportement de satan qui s’est subitement pris comme l’égal de Dieu, suite à ses exploits et aux dons reçus du père.

En clair, ceux qui se comportent de cette manière, bien qu’ils soient des dirigeants d’assemblées, n’ont plus l’approbation de Dieu, bien que nous leur accordons toujours de la considération. Mais si Dieu s’est détourné d’eux, comment peuvent-ils encore exercer leurs dons? Etant donné que Dieu ne se repent pas de ses dons, ce n’est plus le saint Esprit mais des démons qui utilisent le don qui lui permet toujours d’exercer le ministère. Nous pouvons le voir dans la Bible avec l’histoire Saül. Quand Dieu retira son Esprit en Saül, un esprit mauvais est venu habiter en lui. La manière dont cet esprit se manifestait en lui était suffisante pour savoir que Dieu l’avait abandonné. « Et l’Eternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. » 1 Samuel 16 :7-8 .

Il y a des signes et des manifestations physiques, mais également des prophéties erronées attestant que telle ou telle serviteur ou servante n’est plus de Dieu.

La Bible ne nous enseigne –t- elle pas que Dieu résiste aux orgueilleux et fait grâce aux humbles ? Faisons donc attention à l’orgueil, c’est une porte d’entrée de satan dans la vie du chrétien.

–L’humiliation

->L’humiliation conduisant à la mort

De quelle humiliation s’agit-il? Celle qui conduit à la mort ou à la vie ?

Nous parlons ici de celle qui conduit à la mort. Quand nous désobéissons à la parole de Dieu et que cela devient un sujet d’humiliation c’est-à-dire cela porte atteinte à notre réputation, à notre intégrité morale ou même physique, cela génère la mort.

«La folie est une femme bruyante, Stupide et ne sachant rien. Elle s’assied à l’entrée de sa maison, Sur un siège, dans les hauteurs de la ville, Pour crier aux passants, Qui vont droit leur chemin : Que celui qui est stupide entre ici! Elle dit à celui qui est dépourvu de sens : Les eaux dérobées sont douces, Et le pain du mystère est agréable ! Et il ne sait pas que là sont les morts, Et que ses invités sont dans les vallées du séjour des morts » proverbes 9 :13-18.

Cette humiliation n’a pas pour cause notre attachement à la parole de Dieu mais plus tôt notre résistance et désobéissance à sa parole. Cela conduit droit à l’enfer devant satan. Celui qui est victime de cette forme d’humiliation a perdu les vrais valeurs qui sont essentielles, la parole de Dieu.

->L’humiliation conduisant à la vie

Il existe une humiliation conduisant à la vie. C’est l’humiliation pour la vérité, la justice et l’amour de Jésus. Réjouissons-nous de cette humiliation car elle témoigne de la grandeur et de la vie de Dieu pour ceux qui le craignent. Par elle nous louons l’autorité suprême de Dieu et affirmons notre attachement à la parole de Dieu. C’est également un signe officiel de notre appartenance à Jésus. Mathieu 5 : 11-12 :«11 Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. 12 Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. »

–La soumission

-> La soumission à Dieu par l’obéissance à sa parole

Par l’obéissance à sa parole, nous nous soumettons à Dieu. Une soumission qui procure à la fois la vie mais également la liberté. Notre force et notre sécurité viennent de notre soumission à Dieu. Ainsi nous sommes sûres d’atteindre notre but. Cette soumission est la preuve que nous sommes dans sa volonté. Dieu est tout puissant et fort. Si nous marchons dans sa volonté, rien ne pourra nous nuire ni nous arrêter. Nous irons d’exploit en exploit parce que nous sommes à l’écoute de sa volonté.

-> La soumission au diable par la peur, le doute, la trahison et le péché.

Dans le jardin d’Eden, Adam et Eve ont péché contre Dieu c’est-à-dire, ont obéi à satan. En obéissant ainsi à satan, ils sont tombés sous le coup de sa domination.

Par le péché, nous sous soumettons donc automatiquement à satan et devenons ennemis de Dieu. Par conséquent nous sortons de sa présence.

« L’Éternel Dieu dit: Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. Et l’Éternel Dieu le chassa du jardin d’Éden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris.» Genèse 3 :22-24

La soumission à satan, fait que la vie de l’homme est désormais sous son Contrôle ; les malédictions entrainent désormais la peur, imposent sans Cesse le règne de satan dans la vie de celui qui lui est soumis.

Que nos cœurs soient plein d’humilité, signe de reconnaissance que Dieu est l’essence, le moteur et la raison de notre existence.

Serviteur Paul –Désiré

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